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Sur les traces de la culture chinoise à Paris

Mise à jour le 16/02/2024
Nouvel an chinois 2023
Ce week-end, on célèbre l'année du Dragon dans les rues de la capitale. Nos idées pour plonger dans l'empire du Milieu !

Si c'était un grand événement

La célébration du Nouvel An lunaire est un rendez-vous incontournable qui met les traditions chinoises et asiatiques à l'honneur. Certains quartiers de la capitale voient fleurir défilés, danses du dragon et du lion, défilés costumés, danses traditionnelles et danses folkloriques chinoises, expositions, spectacles et animations dédiées.
Le grand défilé dans le 13e arrondissement est bien sûr le point d'orgue de cette semaine de festivités. En 2024, il se tiendra le dimanche 18 février à partir de midi, entre l'avenue de Choisy, la porte de Choisy et l'avenue d'Ivry.
Crédit photo : ©Jean-Baptiste Gurliat/Ville de Paris

Si c'était une œuvre

Qu'elles soient monumentales ou discrètement nichées dans les recoins de la ville, les œuvres d'art contemporain sont partout dans l'espace public parisien. Située dans le 13e, La Danse de la fontaine émergente est la dernière œuvre importante de Chen Zhen, plasticien franco-chinois, disparu aujourd'hui.
Cette création prend la forme d'un dragon stylisé dont le corps semble émerger du sol en trois parties distinctes : la première sortant du mur de l'usine souterraine de production d'eau, les deux autres sous l'apparence de tubes transparents en arc de cercle plantés d'écailles. De l'eau sous haute pression circule à l'intérieur, mise en valeur par un éclairage à teinte variable. Une représentation monumentale de la puissance de l’eau, magnifiée par la flamboyance des jeux de lumière.
La danse de la fontaine émergente, de Chen Zhen et Xu Min
Place Augusta-Holmes (13e)
Crédit photo : Marc Verhile / Ville de Paris

Si c'était un quartier

Surnommé « le triangle de Choisy » ou Chinatown, le quartier chinois est délimité par les avenues d’Ivry et de Choisy et le boulevard Masséna. Dans ce quartier imprégné d'Asie, les restaurants aux néons clignotants côtoient les supermarchés aux produits exotiques. Vous pourrez vous rendre dans l'enseigne la plus célèbre de ce quartier : Tang Frères. C'est la plus grande épicerie asiatique de la capitale, rassemblant toutes les saveurs de la cuisine chinoise.
Le moment fort de l’année reste le défilé du Nouvel An, au cours duquel on admire dragons, costumes traditionnels, lampions et lions dansant au rythme d’une musique endiablée.
Quartier chinois
Crédit photo : ©Sophie Robichon/Ville de Paris

Si c'était un musée

Centré sur la Chine et ses différentes dynasties, le parcours permanent du musée Cernuschi (8e) dresse aussi des parallèles et établit des comparaisons avec les trois autres aires géographiques qui constituent les principaux fonds de ses collections : Japon, Corée et Vietnam. Ces différentes zones sont des aires culturelles où les échanges et influences n’ont jamais cessé.
Depuis son ouverture en 1898, le lieu n’a cessé de s’enrichir et compte désormais 15 000 œuvres, dons ou acquisitions venues compléter ses collections. En 2019, d'importants travaux de rénovation et de réaménagement ont magnifié les œuvres phares du musée et des nouveautés, restées jusqu’à présent à l’abri des regards.
Grande salle du musée Cernuschi avec, au centre, un Bouddha Amitàbha Bronze époque Edo (1603-1868), XVIIIe siècle, Japon
Crédit photo : François Grunberg/ Ville de Paris
Musée Cernuschi - musée des arts de l'Asie de la Ville de Paris
7 avenue Velasquez
75008 Paris
Complément d'adresse

A pied : L’entrée de l’avenue Vélasquez se situe au niveau du 111-113, boulevard Malesherbes. On peut accéder aussi au musée par le parc Monceau (allée centrale) En voiture : à 3 minutes de la place Saint Augustin à 10 minutes de la place Clichy ou de la

Métro
Monceau, ligne 2
Velib
Station 8037, 75 rue de monceau
Station 17018, 4 rue de thann
Station 17048, 12 rue de tocqueville

Si c'était une curiosité architecturale

En plein cœur de la plaine Monceau (8e et 17e) se trouve un immeuble aussi étonnant qu’insolite : la Maison Loo. Construite au milieu des années 1800, cette pagode chinoise a vu le jour dans les années 1920. À cette époque, le collectionneur et marchand d’antiquités chinoises et d’art asiatique Ching Tsai Loo s’y installe. Passionné de culture asiatique, il décide alors de transformer le numéro 48 en un monument dédié à l’Asie. Aujourd’hui, l’adresse est un musée privé.
48, rue de Courcelles (8e)
Crédit photo : ©Guillaume Bontemps/Ville de Paris
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