Cet évènement fait partie du programme Les directs du Théâtre de la Ville
Daby Touré, perpétuel nomade et l’un des plus beaux exemples du métissage détonant qu’est la musique africaine aujourd’hui. À 12 ans, en Mauritanie, où il est né, un copain lui fait écouter, sur un walkman, un album du groupe Police. Choc tellurique avec l’Occident. D’autre secousses suivront : Stevie Wonder, Michael Jackson, Dire Straits… Parallèlement, Daby peaufine son assimilation des mélodies et rythmes pulaar, ouoloff, diolas ou toucouleur. Plus tard, départ pour Paris, dans les « valises » de Hamidou son papa, membre du célèbre groupe sénégalais Toure Kunda, pionnier de la musique africaine moderne.
Une musique nomade. Un album en 2000, « Laddé », avec son cousin Omar sous le nom de Touré-Touré, un beau succès. Puis, un premier opus solo intitulé « Diam », en 2003 ; il enthousiasme Peter Gabriel qui le sort sur son label Real World. 2012 : un nouvel album, « Lang(u)age », chez Universal, où cet inlassable chercheur de sons chante notamment en français et avec deux icônes de la chanson hexagonale, Maxime Le Forestier et Francis Cabrel. Et enfin, « Amonafi », dernier opus, publié chez Cumbancha en 2015.
Difficile d’identifier les ingrédients musicaux utilisés par Daby Touré : c’est là sa magie, une sorte de recette dont le « top chef » garderait le secret. Il y a comme des effluves de musique folk qui porteraient le vent du désert : des senteurs de mélodies qui évoquent les berceuses chantées par des grand-mères soninke mais nous ramènent irrésistiblement vers la Californie ou Paris ; des arômes de textes qui ont la forme de contes ancestraux mais passés au tamis des réalités actuelles.
Jean-Michel Denis [extraits]
LIEN VERS LE DIRECT : https://www.youtube.com/watch?v=DRq7rzYvw8k
Informations
pratiques
Dates
Le vendredi 9 avril 2021
de 21h à 22h
Prix
0 €
Accès libre
S'y rendre
- 1, 13 : Champs-Élysées - Clemenceau (317m) 1, 8, 12 : Concorde (392m)