Les vitres tremblent et le ciel descend - Anahita Hekmat
Comment raconter une guerre ? Comment traduire la sensation physique suscitée par le son de la sirène ou des vibrations à l’arrivée des missiles ?
Avec “Les vitres tremblent et le ciel descend”, Anahita Hekmat, cherche à rendre compte de l’expérience de la guerre par la mémoire des sons. Elle part sur des traces de souvenirs d’enfance du conflit armé Iran-Irak (1980-1988) pour arriver à une reconstruction qu’elle conçoit en deux parties : un film documentaire expérimental et une installation performative des dispositifs sonores.
En alliant son propre vécu et les visions d’autres personnes affectées par la guerre, elle retrace ainsi la résistance de la vie face à la violence du monde. Elle s’intéresse au rôle des récits personnels et le territoire dans la construction, ainsi que la lecture de la mémoire collective.
À la Cité internationale des arts, l’artiste compose une spatialisation sonore à partir d’enregistrements issus de la guerre et accompagnés par “Tahrir”, technique du mélisme rapide sans texte du chant traditionnel persan, inspirés par les chants des régions à la frontière avec l’Irak.
A cette occasion, Anahita Hekmat collabore avec Kinda Hassan (artiste sonore - lauréat de la commissions Musique de la Cité internationale des arts) et la résidente Aida Nosrat (chanteuse). Elles seront accompagnées au chant par Claire George, les résidentes Houda Chehaidar Fendri et Hura Mirshekari.
Anahita Hekmat (Iran) est en résidence à la Cité internationale des arts.
Lundi 21 janvier 2019, 19h30
Auditorium de la Cité internationale des arts
Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Informations
pratiques
Dates
Le lundi 21 janvier 2019
de 19h30 à 21h
Prix
0 € - Entrée libre, dans la limite des places disponibles
Accès libre
S'y rendre
- 7 : Pont Marie (138m) 1 : Saint-Paul (293m)